De la même manière, NYsferatu – Symphony of a Century, projeté pour la première fois en France, fait revivre le film de Friedrich W. Murnau (1922) avec New‐York et l’enjeu migratoire comme toile de fond de cette nouvelle fresque contemporaine.
Progressivement, au fil de l’exposition, l’agitation et la mélancolie cèdent place à l’idée de régénération et d’espoir. Suite à la traversée du jardin de la Fondation Bullukian, les installations d’Andrea Mastrovito deviennent lumineuses et rayonnantes, à l’image d’une nouvelle renaissance. L’artiste propose ainsi une relecture du présent caractérisée soit par la mélancolie d’un destin inéluctable, soit par l’enchantement d’une vie qui naît toujours de sa propre destruction.